L’ABRI RUDOYE (de LE NU
PERDU)
De tous temps j’ai aimé sur un chemin de terre la proximité d’un filet d’eau tombé du ciel, qui vient et va se chassant seul, et la tendre gaucherie de l’herbe médiane qu’une charge de pierre arrête comme un revers obscur met fin à la pensée.
De tous temps j’ai aimé sur un chemin de terre la proximité d’un filet d’eau tombé du ciel, qui vient et va se chassant seul, et la tendre gaucherie de l’herbe médiane qu’une charge de pierre arrête comme un revers obscur met fin à la pensée.
[ EL REFUGIO MALTRATADO (del DESNUDO PERDIDO)
Siempre me ha gustado la proximidad de un
hilillo con agua caída del cielo sobre un camino en tierra que viene y va
persiguiéndose a sí mismo, y esa tierna torpeza de aquella hierba mediana a la
que una carga de piedras detiene, igual que un oscuro revés pone fin al
pensamiento. ]
Encuentros con una Zygoptera -o Caballito del Diablo-... y otro Lepidóptero, ayer mismo
NI ÉTERNEL NI TEMPOREL (de LA PLUIE
GIBOYEUSE)
O le blé vert dans une
terre qui n'a pas encore sué, qui n'a fait que grelotter! /
A distance heureuse des soleils précipités des fins de vie. /
Rasant sous la longue nuit. /
Abreuvé d'eau sur sa lumineuse couleur. /
Pour garde et pour viatique deux poignards de chevet : l'alouette, l'oiseau qui se pose, le corbeau, l'esprit qui se grave.
A distance heureuse des soleils précipités des fins de vie. /
Rasant sous la longue nuit. /
Abreuvé d'eau sur sa lumineuse couleur. /
Pour garde et pour viatique deux poignards de chevet : l'alouette, l'oiseau qui se pose, le corbeau, l'esprit qui se grave.
[ NI ETERNO NI TEMPORAL (de LLUVIA RICA EN
CAZA)
¡El verde trigo en
una tierra que todavía no sudó, y nada hizo sino tiritar! /
A distancia feliz
ante soles precipitados en los finales de vida. /
Rasante bajo la
prolongada noche. /
Saciado de agua sobre
su luminoso color. /
Como guardia y
viático dos puñales de cabecera: la alondra, pájaro posado, y el cuervo, espíritu que se graba. ]
Refrescante oasis verato, bajando desde Gredos junto a los Guijos de Santa Bárbara...
JOIE
Comme tendrement rit la terre quand la neige s'éveille
sur elle! /
Jour sur jour, gisante embrassée, elle pleure et rit. /
Le feu qui la fuyait l'épouse, à peine a disparu la neige.
Jour sur jour, gisante embrassée, elle pleure et rit. /
Le feu qui la fuyait l'épouse, à peine a disparu la neige.
[ GOZO
¡Con cuánta ternura
ríe la tierra cuando las nieves despiertan encima de ella! /
Un día tras otro,
yacente besada, llora y ríe. /
El fuego que la
evitaba se casa con ella apenas desaparecen las nieves. ]
René Char ( traduc. -libre, basada
en otra- de J. Riechmann )
Del DESNUDO PERDIDO:
ResponderEliminar"Llevarán ramos aquellos cuyo aguante pueda desgastar la
noche nudosa que precede y sigue al relámpago. Su palabra
recibe existencia del fruto intermitente que la propaga
dilacerándose. Son los hijos incestuosos de la cortadura y del signo,
que alzaron hasta los brocales el círculo florido de la tinaja
de la adhesión. La furia de los vientos los mantiene aún desvestidos.
Contra ellos vuela una pelusa de noche negra."
Salud,
C